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Un parcours sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle : du Puy en Velay à Moissac




LE CHEMIN DE ST-JACQUES-DE COMPOSTELLE

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- AVRIL 2007 LE PUY- EN- VELAY AUBRAC

- AOUT 2007 AUBRAC FIGEAC

- AOUT 2008 FIGEAC BACH

- MARS 2009 BACH MOISSAC

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SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE - SANTIAGO DE COMPOSTELA ville d'Espagne en GALICE. -

«  C'est à la légende de la translation des restes de St-Jacques le Majeur en Galice et à la découverte (IXème s.) de prétendues reliques du martyr que se  rattache la fondation de la ville.

L'Evêché d'IRIA FLAVIA y fut transféré dès les premières années du Xème s. Le pèlerinage prit de l'ampleur au XIème s, avec la Reconquista. Pendant tout le moyen âge, il attira de toute l'Europe des foules considérables qui suivirent les chemins de St- Jacques ».

Ainsi ce pèlerinage célèbre vers lequel convergent, suivant des itinéraires déterminés, des croyants de l'Europe entière garde aujourd'hui toute sa force.

En avril 2007, Bruno décidait d'être un de ces Pèlerins ; sa Compagne Sylvie partageait ce projet ; ils partiront du PUY-EN-VELAY ; Bruno me racontera plus tard sa joie d'avoir été lors d'une cérémonie religieuse rebaptisé et j'aurai la satisfaction d'avoir en souvenir, une médaille de la Vierge que je porte quotidiennement.

Leur première marche fut laborieuse et c'est à AUBRAC qu'ils décidèrent de s'arrêter du moins pour cette fois.





A la fin de l'été, nous avons eu la joie, une amie et moi, de les retrouver à AUBRAC et de partager une agréable soirée ; le lendemain, ils reprenaient le chemin de St- Jacques jusqu'à FIGEAC.

En 2008, nous avions rendez-vous à FIGEAC sur le Pont qui domine le LOT ; j'ai eu le plaisir de les voir et de me joindre à eux pour quelques heures dans la vieille Ville.




Le lendemain, de bon matin, J'étais amusée de les voir dans leur tenue de marcheur, sac au dos, bâtons en mains, de solides chaussures de marche bien sûr et l'œil gaillard mais il leur fallait chaque jour beaucoup de courage.

Ils reprirent leur chemin vers CAJARC, puis ils optèrent pour une halte dans la nature, le panneau CAMPING était en bordure de chemin, un Responsable les accueillait, il dirigeait ce camping constitué notamment par de jolis mobile-homes.

Ils terminèrent le lendemain à BACH.




En Mars 2009, Bruno était impatient de retrouver la nature, son silence propre à la méditation et à la prière, ces chemins qu'il affectionne ; l'hiver ayant été rude, il consultait activement une météo très avisée chargée de lui donner le feu vert !

Enfin, dans la deuxième quinzaine de mars, les jours s'annonçaient radieux mais Sylvie ne pouvait cette fois se libérer alors je lui ai proposé de faire « la voiture-balai » et la dame sandwich-Badoit ! Réserver les gîtes serait pour moi, une opération plus compliquée, mais en « formation accélérée », c'était une question de temps !

Bref, après m'avoir donné son accord, Bruno est arrivé à Bordeaux et nous avons pris la route le 19 Mars, il faisait un soleil merveilleux.

Aucun problème de circulation, j'avais au départ pris le volant, emprunté les boulevards et à la hauteur de Bègles, nous retrouvions l'autoroute direction Agen ; nous roulions en bavardant, échangeant à la fois nos problèmes, nos moments de satisfaction, nos projets, l'actualité, c'était un vrai bonheur !

Enfin, nous marquions un arrêt café/chocolat, minute de réconfort où Bruno répondait à l'appel d'une de mes amies ayant perdu depuis des mois, le goût et l'odorat et petit à petit, l'espoir de les retrouver ! Après lui avoir donné de sages conseils, nous reprenions la route et Bruno le volant.

Nous cherchions alors BACH ; la nature était belle, les arbres nous offraient leurs premières fleurs, le printemps était arrivé !

Soudain, en bordure de route, nous avons aperçu deux dames entourées de sacs et à l'arrière plusieurs voitures en stationnement.

Arrivés à leur hauteur, elles nous indiquent être en panne. Naïve jusqu'au bout des ongles, je pensais spontanément chercher pour elle un garage ! Bruno plus réaliste, invite ces dames à monter dans la voiture et à mettre leurs sacs sur leurs genoux ; en fait, elles faisaient du stop ! 85 ans et 60 ans, mère et fille parait-il, c'était cocasse !

Quelques kilomètres plus loin, nous les arrêtions à un rond-point en leur souhaitant bonne chance, elles voulaient aller à ST-CIRQ-LAPOPIE ! C'est en effet un très joli village où les touristes sont nombreux, pour elles, l'aventure continuait, il n'y a pas d'âge !

Nous arrivions à BACH ! Une petite Auberge sympathique avec terrasse  « LOU BOURDIE » nous attendait ! Se restaurer à plus de 13 heures, c'était le grand moment ! Excellent accueil, bonne omelette, un petit vin du pays...




Notre Pèlerin consulte le manuel des gîtes, prend son portable, l'affaire est conclue, nous serons au gîte de POUDALLY à 3 kilomètres du village de LALBENQUE, en pleine nature et il part avec courage car le soleil est généreux !

Pour ma part, mon programme est cool ! Respiration profonde dans cette campagne, écouter le chant des oiseaux, faire courir ma plume pour résumer notre périple et enfin, continuer mes lectures par-ci, par-là … mais ne pas oublier le sandwich et l'eau ! C'est un travail à plein temps ! J'ai visité l'Eglise de Bach du XIIème s et j'ai repris doucement le volant direction LALBENQUE.

Le Centre du village regroupait quelques petits commerces dont la presse, je me dirigeais vers le gîte.

Le Comité d'accueil était dans le pré ! Il s'agissait de deux ânes intrigués par mon arrivée ! Quelques secondes après, la propriétaire surgissait et notre bavardage commençait. Nous avions devant nous une ancienne ferme dont la rénovation remontait à deux ans et conçue pour accueillir des Pèlerins ; à l'arrière, une extension était en cours ; je visitais l'ensemble, c'était un gîte plaisant crée tout à fait aux normes actuelles et dont les pierres apparentes apportaient un charme de plus.

Invitée à prendre un rafraichissement, notre bavardage continuait car nous attendions notre Pèlerin.

Les jeunes propriétaires étaient d'anciens bordelais qui avaient quitté la ville car ils étaient trop stressés ! Nés à la campagne, ils ne pouvaient s'adapter à aucune ville, même moyenne.

J'avais appris lors de l'appel téléphonique, qu'ils passaient la soirée chez des amis, mais notre repas serait prêt, nous serions les propriétaires d'un soir !





Notre Pèlerin a alors surgi d'un chemin, j'ai compris sa fatigue car dans l'après-midi la température avait été estivale, (23° en mars) ! La minute de réconfort venait de sonner et les grands verres d'eau n'étaient pas loin !

Peu après, nous faisions un saut au village en voiture afin de consulter la presse, à notre retour, un agréable repas nous attendait.

Dans la soirée, ayant pris nos chambres respectives, je remarquais un léger détail… ! La clé de ma chambre ne tournait pas dans la serrure ah ! Quelle bonne surprise ! Sur le moment, mon cerveau a pas mal gambadé, fort heureusement le sommeil a pris le dessus et le lendemain, j'appréciais doublement un bon petit déjeuner !

Dans les campagnes, c'est fréquent, tout est ouvert de jour et de nuit ! Par contre, en ville, nous vivons pratiquement la clé à la main du moins pour certains ! Tout est question d'habitude !

Une belle journée s'annonce à nouveau, Bruno reprend son chemin, nous nous retrouverons vers midi ; reliés par nos portables, nous avons une organisation hors pair !

Et pourtant direction Cahors, rien à l'horizon !

Je pense au sandwich ! bien sûr j'aurais dû le prendre au village ! J'essaie de rattraper mon inexpérience par une entrée dans la ville, ainsi, en bordure du lot, je finis par apercevoir une terrasse et arrivée à hauteur, il s'agit bien d'un petit restaurant ; je me gare, l'accueil est excellent, je dois me diriger vers les cuisines où le chef va me préparer un solide sandwich, c'est gagné !

Une bouteille d'eau suivra … et je repars dans la nature où un appel de Bruno me donne sa position non loin de la route, assis auprès d'un arbre !



Superbe, pas de problème, j'adopte pour la voiture un peu d'ombre et le sandwich trouve immédiatement preneur, mais quelle chaleur pour un mois de mars ! Notre Pèlerin est revenu à la vie ! Il reprend sa marche.

J'ai retenu par téléphone nos chambres à l'Hôtel de la Paix à CAHORS en plein centre, seule possibilité. Ancien Evêché avec sa Cathédrale St ETIENNE (église à coupoles, XIème XIIIème s,) CAHORS est le Centre commercial et industriel du Quercy. Le Pont de Valentré est du XIVème s, les bords du Lot sont jolis mais l'intérieur de la ville offre des rues très étroites, il est difficile de visiter et encore moins d'y accéder en voiture et de stationner !

J'arrive à l'hôtel, je prends possession des clés des chambres, apprécie une boisson fraiche et installée dans l'une, je me repose un peu.

Puis, repartie dans la ville, j'ai un appel de Bruno, il arrive, je lui précise la situation de l'hôtel et nous nous retrouvons ; à son tour, il prend un peu de repos et nous assistons après, à une messe à la Cathédrale.





A l'hôtel, une dame nous recommande un restaurant, nous y allons et surprise, le chef avait travaillé à Mérignac et le jeune couple à côté de nous, avait habité Pessac et Talence mais tous préféraient CAHORS à BORDEAUX  j'étais bien étonnée ! Nous avons passé une bonne soirée, pris un repas simple mais agréable rehaussé d'un excellent vin de Cahors sélectionné par Bruno et qui a étonné nos papilles ! Chacun sait qu'un vin n'a pas besoin d'être de messe, pour être bu religieusement !

Le lendemain, après un petit déjeuner, notre Pèlerin téléphone et réserve à LASCABANES, contigu à ce gîte municipal, il y a une église avec bénédiction à 18 heures, en fait il s'agira d'une messe.

Bruno repart en direction de Labastide-Marnhac, pour une dizaine de kilomètres ; de mon côté je flâne dans la ville, le ciel est toujours bleu, l'animation est grande car c'est un jour de foire mais cette fois je n'oublierai pas le sandwich ; enfin, je reprends ma voiture et me dirige vers ce premier village.

A l'entrée, je marque une halte et j'attends notre Pèlerin.

Bruno me rejoint, il est 13 heures, un jeune chien vient partager notre pique-nique, il semble raffoler du biscuit LU !




Marcher est éprouvant car il fait vraiment très chaud et contrairement à ce qu'il nous est parfois dit, le terrain est loin d'être plat ! Cependant il faut offrir cette souffrance à Dieu, c'est le but de ce chemin de St-Jacques.

Ces petits arrêts sont toujours les bienvenus mais Bruno retient le rendez-vous du soir où il sera en avance sur l'horaire.

Ces quelques maisons disséminées dans la nature me laissent perplexe ! J'imagine la vie des habitants, « ravitaillés par les moineaux » !… Nul doute qu'il faut y être né.

Enfin, Bruno restauré et reposé reprend le chemin ; de mon côté je me dirige vers ce nouveau gîte.

Quelques kilomètres encore et je découvre à droite le panneau recherché gîte de LASCABANES, «  LE NID DES ANGES  » une côte sévère me conduit vers un vaste jardin qui précède le gîte et l'église; le tout est très joli ; les arbres sont en fleurs, une imposante statue de la Vierge veille sur cet ensemble accueillant, tables et bancs attirent le visiteur. Je me gare et pénètre dans le gîte, deux jeunes filles lisent, elles se présentent gentiment, elles sont néerlandaises, la Responsable des lieux a déjà fait des allées et venues mais elle revient, je l'ai rencontrée.

Je m'installe sur un banc pour admirer à nouveau la nature et respirer ce bon air dans le silence total, quel bien-être !

Puis, je reprends la voiture, Bruno n'est pas loin et il pourrait chercher cet endroit ; en effet, le voilà sur la route, je le guide et nous nous retrouvons sur les lieux, il a un bon quart d'heure d'avance sur l'horaire de la messe.

Le Prêtre est présent sur les marches de l'église, nous nous avançons vers lui pour le saluer ; souriant et sympathique il nous invite à entrer.

Nous prenons nos places car nous serons les seuls fidèles.

Bruno est le premier pèlerin de l'année 2009, à ce titre il aura l'insigne honneur de bénéficier du lavement des pieds (des apôtres par le Christ), cette cérémonie commémore cet acte et le Prêtre y procède avant de célébrer la messe, puis celle-ci commence.

Nous sommes alors dans une intimité et un recueillement profonds car nous ne sommes que tous les trois, Bruno est invité à lire les psaumes, « celui qui cherche Dieu parfois dans le noir, mais du fond de son cœur, le trouvera et sera comblé » «Le Seigneur est bon pour ceux qui le prient et s'efforcent de marcher droit dans l'existence » et le Prêtre poursuit cette messe en lisant l'Évangile, message du Christ. C'est avec beaucoup d'émotion que nous partageons aussi ce moment exceptionnel et fort qui est la Communion.




La messe terminée, nous remercions vivement le Prêtre ; ce dernier nous demande nos prénoms afin de prier pour nous ; il souhaite à Bruno une bonne continuation dans cette épreuve de chaque jour et beaucoup de courage.

Nous sommes heureux, c'était un grand moment.

Nous retrouvons la propriétaire du Gîte et les deux jeunes filles pour un agréable repas ; Bruno aussi bavard en français, qu'en anglais ou en espagnol apportera une note sympathique et nous passerons une bonne soirée. Ces solides marcheuses, étudiantes, l'une en archéologie, la seconde ayant opté pour un professorat de géographie, partent de bon matin pour effectuer plus de 25 kms par jour, nous les reverrons d'ailleurs au hasard des prochaines haltes.

Le lendemain nous partagerons le petit déjeuner et chacun reprendra sa route.

Le ciel est toujours aussi bleu et la nature aussi belle, c'est une très jolie région

Notre prochain rendez-vous sera au village de Montcuq, face à l'église à midi et Bruno reprend ses bâtons de Pèlerin !

De mon côté, avant de reprendre la route, je découvre le Domaine de ST GERY, Châteaux et hôtels de France, ce dernier est dans le prolongement du site de LASCABANES.

Il comprend une truffière, une exploitation agricole et des sentiers de randonnée, il dispose de chambres réparties dans divers bâtiments. Leur décor mêle l'ancien et le moderne.

Enfin, je me dirige vers Montcuq.

Tout le village est en émoi, c'est le jour de la foire, il règne une belle animation, je dois me garer à l'entrée et continuer à pied.

Abordant la descente, je regarde tous les fruits, légumes et volailles exposés sur des tréteaux dans de grands paniers d'osier ; les gens sont gentils, ils proposent dans la plus grande simplicité leurs produits ; je repère plusieurs commerces et une terrasse pour la prochaine halte de Bruno ; l'heure du rendez-vous n'est plus loin, je reprends cette marche en sens inverse, j'arrive à la hauteur de l'église, notre Pèlerin n'est pas arrivé, pas de réseau sur mon portable et douce ironie, un jeune me croise en bavardant allègrement avec le sien ! Je change de tactique … Je vais bavarder avec l'un de ces propriétaires qui me précise l'endroit où les Pèlerins arrivent, puis il emprunte le portable d'une jeune femme et nous pouvons joindre Bruno, il n'est pas loin. Je remercie vivement ce brave homme très habitué aux marcheurs de St-Jacques.


Notre Pèlerin est arrivé, je le présente à ce couple sympathique et nous partons en direction de la terrasse mais détail amusant, Bruno achète des amandes et des noisettes à un jeune responsable du stand mais qui ignore les prix ! C'est superbe !

Enfin, après avoir acheté quelques cartes humoristiques de ce village, nous prenons place dans ce café-restaurant où Bruno apprécie la nourriture, la boisson et le repos, moi aussi !

Toujours un temps de rêve, est-ce possible !

Après ce bon moment de détente notre Pèlerin reprend sa marche, nous nous donnons rendez-vous à LAUZERTE au gîte des figuiers, chemin de Coudounier, au cœur de la « Tolède du Quercy » ; nos places sont réservées.

Je prends alors la route, direction LAUZERTE et je cherche ce gîte. Je monte dans la Cité Médiévale, je me renseigne et redescends le chemin pour découvrir à moitié niveau, le gîte des figuiers qui n'est autre qu'une maison moderne avec piscine, le tout, dominant ce village, cette maison étant conçue pour accueillir une quinzaine de pèlerins. Les propriétaires sont accueillants et je retrouve oh ! Surprise, les deux jeunes filles déjà rencontrées, toujours en pleine forme malgré les kilomètres parcourus.

A l'arrivée de Bruno, nous marquons un temps d'arrêt, visitons nos chambres et sur les conseils des propriétaires, nous opterons le soir pour une pizzeria située à deux pas ; excellente pizza d'ailleurs et servie dans une ambiance agréable.

«  A l'origine, la Colline de LAUZERTE était un oppidum gaulois. Son nom actuel date des environs de l'an mil. Tiré du latin « lucerna » lampe, il désigne une position idéale, visible de loin comme une lumière.




A la fin du XIIème siècle le Comte de Toulouse reçut la Colline en don « afin d'y bâtir un Castelnau. La fondation d'un intérêt stratégique et « économique connût un succès immédiat. Etape des Pèlerins de Compostelle, « cité commerçante, peuplée et riche, LAUZERTE est un des plus beaux Castelnaux fondés dans le midi ».

Lundi 23 mars à 9 heures, nous quittons le gîte des figuiers ; Bruno s'éloigne dans la nature. Pour ma part, je retrouve mon volant et me dirige dix kilomètres plus loin, vers le Relais de St- Jacques à Durfort-Lacapelette. En réalité nous nous retrouverons à « l'Aube Nouvelle » pour bénéficier à l'extérieur, au grand soleil, d'un modeste plat et d'un dessert avec bien sûr un rafraichissement très attendu.

Deux heures de détente et nous partons vers MOISSAC (distance annoncée 14 kilomètres).

Cette ville clôturera demain, une marche difficile où le soleil était très présent et les côtes bien sévères.

J'arrive aux « Crêtes de Pignols ».

Cet hôtel situé avant MOISSAC, en pleine nature, domine toute la ville, Bruno a réservé deux chambres ;

Sur les coteaux du QUERCY, le lieu dit PIGNOLS évoque les nombreux pins ou sapins présents dans la campagne environnante, l'hôtel se trouve dans un site privilégié où il fait bon vivre loin du bruit.

Notre Pèlerin va pouvoir se restaurer et surtout apprécier un calme total, c'est un excellent endroit, il y a peu de monde, c'est vraiment un havre de paix.

Le lendemain matin, nous prenons notre petit déjeuner et Bruno reprend ses bâtons pour un dernier effort, direction l'Eglise de Moissac où nous nous retrouverons à 13 heures.




J'ai plaisir à évoquer cette carte du Pèlerin :

«  A la fin de sa vie,

un homme regarda en arrière

et vit que, tout le long du chemin,

il y avait quatre empreintes de pas

sur le sable, les siennes et celles

de Dieu. Mais dans les moments

difficiles, il n'y en avait plus

que deux ! Très surpris, et même

peiné, il dit à Dieu : «  je vois que

c'est justement dans les moments

difficiles que tu m'as laissé seul … »

« Mais non ! lui répondit Dieu, dans les

moments difficiles, il y avait seulement

les traces de mes pas à moi, parce qu'alors …

je te portais dans mes bras … »

ANNEE 2009

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MOISSAC Chef lieu de Canton du Tarn- et-Garonne est une halte majeure sur le Chemin de St-Jacques-de-Compostelle (accueil privilégié des pèlerins).

Riche de 1000 ans d'histoire, Moissac offre un patrimoine d'exception, de son ensemble abbatial, dont le cloître et le tympan sont classés au patrimoine mondial de l'humanité, à son architecture des années 30.

Soulignons l'église St-Pierre (XIIème-XVème s,) .


Nous arrivons au terme de ce périple dont nous gardons un excellent souvenir et notre Pèlerin reprendra son chemin de St- Jacques-de-Compostelle au mois de MAI 2009.




25/04/2009
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